"TERRA LIBRE", un film de Gert-Peter Bruch
L'Alliance des gardiens de Mère Nature
Ils s'unissent pour ne faire plus qu'un derrière une cause commune: la protection de la planète.
Des représentants de peuples autochtones, venus des cinq continents se retrouvent à Brasilia, du 11 au 16 octobre
pour participer à la première grande Assemblée de l'Alliance des gardiens de Mère Nature.
Ce rassemblement pour la paix et en faveur des générations futures invite les grands dirigeants de ce monde
et leurs populations à les considérer comme des alliés; leur mission étant de promouvoir une transition
énergétique et économique respectueuse des droits de l'homme et de l'environnement.
Sous l'impulsion du Cacique Raoni, l'alliance initiale de ces chefs traditionnels amazoniens, autrefois rivaux,
voit le jour en 2015 à Paris lors de la conférence pour le climat.
Un texte de 17 propositions est remis
au Président de la République Française, François Hollande, hôte de la COP 21 et au secrétaire des Nations Unies,
Ban Ki-moon.
Ils invitent les États à :
1) Adopter en Assemblée Générale des Nations Unies la Déclaration Universelle des droits de la Terre Mère,
formulée lors de la conférence mondiale des peuples contre le changement climatique de Cochabamba, en avril 2010.
2)Reconnaître et appliquer la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones
3)Ratifier de façon universelle la Convention 169 de l’OIT et l’appliquer strictement
4)Considérer qu' une communauté peut accepter ou refuser tout projet sur son territoire
5)Considérer que les droits territoriaux des peuples autochtones et tribaux s'appliquent au sol mais aussi au sous-sol
6)Conserver les combustibles fossiles dans le sol en mettant fin à l'exploration et à toute nouvelle extraction pour protéger Mère Nature,
comme le préconisent les connaissances autochtones et les limites climatiques scientifiquement fondées
7) Suivre les Principes directeurs relatifs aux entreprises et droits de l’homme
8)Appliquer de façon stricte la Convention des Nations Unies contre la corruption par les États signataires,
9) Amender la Convention sur la diversité biologique
10) Adopter une Convention internationale définissant les éco-crimes
11)Favoriser la mise en place d’un nouveau programme de coopération internationale visant à accompagner les peuples autochtones et les communautés locales dans un projet global de restauration
et de préservation soutenable de la forêt amazonienne et des autres forêts primaires de la planète.
12) Sanctuariser de façon urgente les espaces de forêt primaire de la planète, sous la garde des peuples autochtones, qui y vivent
13)Alerter les états et la communauté internationale pour protéger et s'assurer du futur de la biodiversité des océans.
14)Reconnaître par les Nations Unies et l'Unesco les sites sacrés bio-culturels des peuples autochtones et tribaux, et des communautés locales, et reconnaître leurs droits fonciers et de gouvernance sur ces sites.
15)Réguler de façon internationale et de façon contraignante la construction des grands barrages hydroélectriques
16)Reconnaître des droits aux générations futures notamment par l’adoption de la déclaration des droits (et devoirs) de l’humanité.
17)Reconnaître le crime international d'
écocide
Le texte fondateur de l'Alliance est relayé par les ONG et personnalités connues pour leurs engagements pro environnementaux
Paul Watson, Nicolas Hulot,
Bernard Lavilliers et Pierre Richard :
Mobiliser l'opinion publique, participer aux conférences internationales et se structurer juridiquement,
une stratégie à 3 axes pour que Mère Nature soit préservée grâce à ses gardiens, génération après génération.
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