Le 17 septembre 2017 vers 09h30,
Loup Bureau est libre
#LoupBureau : "Je suis très fatigué mais très content. Jusqu'au bout j'ai été dans l'incertitude de pouvoir partir". https://t.co/nt31C0RG7K pic.twitter.com/SRqL8aALxC
— christine siméone (@Chrissim2) 17 septembre 2017
Donc, #LoupBureau est à nouveau parmi nous, via @BFMTV #Welcome #Fatigué pic.twitter.com/PcGUEBhQJD
— Olivier Biffaud (@bif_o) 17 septembre 2017
Le 15 septembre 2017 à 15h40 :
Annonce de la Libération de Loup Bureau par ses avocats
🔵 Avec @Rusen_Aytac, ns avons la satisfaction d'annoncer la libération du journaliste #LoupBureau. Il sera expulsé de Turquie prochainement.
— Martin PRADEL (@MartinPradel) 15 septembre 2017
Le président Macron se réjouit de la libération du journaliste :
Je me réjouis de la remise en liberté de Loup Bureau. C'est un grand soulagement pour nous tous.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 15 septembre 2017
Loup Bureau, - 52 jours - de détention.
Ce journaliste français de 27 ans, placé à l'isolement dans une prison turque, est accusé de soupçon
d'appartenance à
une organisation terroriste armée
.
La raison de son arrestation: détenir des interviews issues d'un reportage datant de 2013
et des photographies de lui en compagnie des YPG,
un groupe de combattants kurdes considéré comme terroriste selon Ankara.
Arrêté le 26 juillet 2017, à la frontière entre l'Irak et la Turquie, Loup Bureau
s'est vu refuser le 26 août dernier, sa demande de libération conditionnelle par la justice turque.
Le journaliste encoure une peine de 30 ans de prison.
Son avocat, Martin Pradel annonce son intention de
faire un recours à la Cour constitutionnelle de Turquie
et saisir le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH)
pour contester cette détention inacceptable.
Les tentatives de libération par voie diplomatique ont jusqu'ici échoué.
Le Président Emmanuel Macron s'est entretenu, en août, à deux reprises avec son homologue turc
Recep Tayyip Erdogan.
Le ministre des Affaires Etrangères, Jean-Yves Le Drian, en visite en Turquie ce jeudi et vendredi,
A #Ankara, entretien en tête-à-tête avec mon homologue turc @MevlutCavusoglu pic.twitter.com/7oQRemHotR
— Jean-Yves Le Drian (@JY_LeDrian) 14 septembre 2017
plaidera la cause du journaliste auprès des autorités turques.
L'avocat de Loup Bureau n'oublie pas de rappeler l'engagement du ministère au début de l'affaire:
🔴 49e jour.@JY_LeDrian, à Ankara, vous devrez la vérité à nos amis turcs : pour la France, l'emprisonnement de #LoupBureau est inacceptable pic.twitter.com/nfzOd5vqih
— Martin PRADEL (@MartinPradel) 12 septembre 2017
Le dénouement de l'affaire est attendu avec impatience pour les proches de Loup Bureau.
Son comité de soutien
"Free Loup Turkey"
organise de nombreuses actions dont la campagne
d'envoi de
cartes postales
au journaliste au centre pénitencier de Van, près de la frontière iranienne.
Son père Loïc Bureau, confie à l'AFP, son espoir en la mobilisation de chacun.
Notre objectif est d'en envoyer plusieurs milliers, de partout.
Ces cartes finiront peut-être par lui parvenir et s'il en reçoit cinquante par jour,
ça va lui faire une vraie distraction pour la journée. C'est aussi un message aux autorités locales
sur le fait que la détention de Loup n'est pas considérée comme normale à l'étranger
.
Depuis le coup d'État du 15 juillet 2016, le pouvoir d'Ankara mène des actions inquisitrices
dans les différents organes de presse.
L'organisation Reporters sans frontières
place la Turquie 155e sur 180 au classement 2017 de la liberté de la presse.
F.L.E.G © INUMAGINFO.COM.