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Point de situation des opérations en Ukraine 25 mars J+29⏬⏩https://t.co/jQ2hmKbs3r pic.twitter.com/U1KIm4PkZj

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

On en est désormais - à l’exception de Marioupol – à parler de combats de petites villes ou villages, de raids et de frappes localisés, de combats d’armées complètes à des combats de quelques milliers d’hommes, voire moins.

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

La campagne bascule d’un mode séquentiel (une série de victoires locale enchainées jusqu’à la victoire finale) à un mode cumulatif où on espère l’émergence d’un effet stratégique par une multitude de petits coups, ce qui prend beaucoup plus de temps.

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

Région Kiev et Nord-Est
Si Paris était Kiev, il y aurait 3 armées venues de Belgique (41eA), du Luxembourg (2eAG) et d’Allemagne (1ère ABG) entravées par des zones de résistance proches de la frontière (Charleville-Mézières, Verdun, Metz) et Soumy, entre Nancy et Strasbourg.

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

Toute cette zone est un grand espace de multiples petits combats où une trentaine de GTIA russes (GTIA = 500/1000h) tentent de réduire les poches de résistance, Chernihiv en particulier, par un mélange d’écrasement par l’artillerie (point fort russe) et d'assauts (point faible)

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Les forces russes les plus avancées seraient au Nord de Pairs dans la région de l’aéroport Charles de Gaulle avec la 90eDB (2e AG) et à l’Est à Marne-la-Vallée (Disneyland) avec 2e Division d’infanterie motorisée (1ère ABG).

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

A l’Ouest de la capitale, les Russes, qui seraient venus de Normandie, 35eA, 36eA (15 GTIA au total) et forces VDV (45e brigade FS, 79e Division aéroportée et 31e Brigade d’assaut par air) seraient au plus proche entre Saint-Germain en Laye et Argenteuil. Elles se retranchent.

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Région Sud
Le front est beaucoup plus continu que dans le Nord mais la densité des forces beaucoup plus faible de part et d’autre. La 58e A russe ne dispose que d’une quinzaine de GTIA pour une surface équivalente à celle occupée par les 41e, 2e et 1ère armées dans le Nord.

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

La prise de Kryvyi Rih sur les arrières de Dnipro, pourrait avoir un grand intérêt pour les Russes, mais les forces sont sans doute trop faibles et trop éloignées de leur base logistique pour l’envisager sérieusement.

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Apparition d’engins explosifs improvisés (IED en anglais) dans la zone occupée par le 58e A (région de Kherson). Début d’une guérilla arrière.

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

Pression continue des forces russes (6e, 20e et 8e A, une trentaine de GTIA) sur Yzium et Severodonetsk au Nord de l’arc du Donbass, du 2e corps d’armée (LNR) vers Popasna (Sud de Seveordonetsk) et 1er CA (DNR) vers Avdiivka et Ocheretyne (immédiat Ouest de la ville de Donetsk).

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

Notes
Fuite d’ammoniaque dans l'installation de Sumykhimprom (frappe aérienne russe ?) présentée par les Russes comme une tentative d’empoisonnement général par les néo-nazis. Peut-être utilisée comme une justification d’emploi « réciproque » d’arme chimique (peu probable).

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

La dérivation des réfugiés, notamment des villes assiégées, vers des zones contrôlées par les Russes et parmi ces réfugiés la présence tacitement ou même explicitement admises de combattants ennemis a été employée à plusieurs reprises en Syrie.

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

C’est l’artillerie et donc les combats (l’armée de Terre russe combat d’abord par l’artillerie) qui détruit surtout les villes et non les frappes aériennes, y compris celle de missiles, spectaculaires mais plutôt rares ici (quand elles sont massives, c’est évidemment autre chose)

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

Après un mois de combat intense à Dien Bien Phu, un cinquième des défenseurs avaient « déserté sur place » en attendant la fin des combats le long de la rivière Nam Youn.

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

Dans ces cas-là, ce n’est un recomplètement vers l’avant qu’il faut organiser mais une relève, et il n’est pas évident que les forces au combat en Ukraine, russes en particulier, en soit toujours capables.
Fin

— Michel Goya (@Michel_Goya) March 25, 2022

Les autorités de Marioupol estiment que 300 personnes ont été tuées dans le bombardement russe du 16 mars sur un théâtre de la ville : https://t.co/wrA8bpYeLA pic.twitter.com/GD5P2lhNm5

— CNN France (@CNNFrancePR) March 25, 2022

La mairie de Marioupol, citant des témoins, redoute que 300 personnes soient mortes lors d'un bombardement russe sur un théâtre de la ville où des centaines de personnes étaient abritées le 16 mars #AFP pic.twitter.com/VfqfTlLRc3

— Agence France-Presse (@afpfr) March 25, 2022

Carte localisant le théâtre de Marioupol, bombardé le 16 mars alors qu'il abritait des centaines de civils #AFP ⤵️ pic.twitter.com/mNEdvIxywq

— Agence France-Presse (@afpfr) March 25, 2022

La persécution de la culture, de l'histoire et surtout de la langue ukrainiennes par la Russie a une longue histoire. En effet, L'un des principaux thèmes de la littérature ukrainienne est la langue ukrainienne, « мова», qui a été interdite et humiliée tout au long de l'histoire

— inna shevchenko (@femeninna) March 25, 2022

Il y a également eu des tentatives de russification de la langue ukrainienne en interdisant les lettres de l'alphabet ukrainien et certains mots.

— inna shevchenko (@femeninna) March 25, 2022

Effacer la langue, l’histoire et les racines pour effacer l’identité.

Une politique profondément ancrée en Russie à l’égard de l’Ukraine (pas seulement de l’Ukraine d’ailleurs) et qui fait régulièrement des sursauts. https://t.co/q0J78joj8q

— Pela (@Pela_8080) March 25, 2022

2/ Les frontières de cette voisine sont trop avancées vers l’est aux yeux des Russes, avec notamment ces territoires qu’ils considèrent comme les leurs et qu’ils voudraient récupérer depuis longtemps pour créer une « zone tampon » avec l’ouest.

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

4/ D’autres en revanche pensent que l’armée russe n’est puissante que sur le papier et qu’elle est désorganisée après l’élimination de généraux au cours des années précédentes. Les Russes ont pourtant un avantage considérable en termes d’avions, de chars et d’artillerie.

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

6/ Les demandes du Kremlin ? Récupérer ces fameux territoires qui appartiendraient à l’espace russe et obtenir la neutralité de sa voisine, avec l’engagement de pas entrer dans une alliance militaire impliquant des pays européens.

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

8/ Sa classe politique est divisée mais la voie diplomatique est toujours privilégiée. Lucide, le pays se sait nettement inférieur militairement à l’armée de Moscou mais il est toujours convaincu que les Russes se dégonfleront et qu’ils ne cherchent qu’à faire pression.

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

10/ Le déclenchement de la guerre est une véritable manipulation. Il faut en effet un prétexte pour donner l'ordre à plusieurs centaines de milliers de soldats d'attaquer. L’artillerie russe bombarde alors l’un de ses propres villages à la frontière de ce territoire contesté.

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

12/ Le Kremlin est confiant. L’invasion, qualifiée "d’opération de libération" et de lutte contre les "fascistes", ne devrait durer que quelques jours tout au plus.

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

14/ Trompée par des renseignements erronés, Moscou n’avait pas imaginé que les défenseurs résisteraient avec un courage exemplaire et qu’ils bloqueraient totalement leur avancée, leur causant des pertes très importantes.

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

16/ Les défenseurs connaissent en outre parfaitement le terrain et bénéficient de conditions météorologiques qui les favorisent. En face, l’armée russe souffre du froid, du manque d’essence et surtout de problèmes d’approvisionnements.

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

18/ Le monde entier observe avec admiration ce petit pays si valeureux qu’il connaissait mal jusqu’alors. Les Alliés envisagent même d’envoyer des soldats pour les aider à lutter contre l’invasion et repousser les Russes.

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

20/ Un armistice est alors signé, les deux belligérants souhaitant mettre un terme à cette guerre. La petite nation concède 10% de son territoire. Dans le même temps, les troupes de Moscou se retirent, le Kremlin mentant ouvertement sur les effroyables pertes subies.

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

21/ Nous sommes le 12 mars 1940. Staline a échoué à conquérir la Finlande. Confiant dans l’expérience du Maréchal Mannerheim, les soldats finlandais ont résisté héroïquement et ont décimé les troupes russes, malgré leur infériorité en hommes et en matériels. pic.twitter.com/CMg9DiNvq3

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

22/ Il faut bien sûr se méfier de comparaisons historiques. Mais la Guerre d’Hiver (novembre 1939-mars 1940), dite aussi finno-russe ou finno-soviétique, qui opposa l’armée rouge à la Finlande, présente de très nombreuses similitudes avec la guerre en Ukraine. pic.twitter.com/MHS4VusVOO

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

23/ Cette guerre permet surtout de comprendre le sentiment de solidarité très fort des Finlandais à l’égard des courageux Ukrainiens. Celui qui occupe le Kremlin à la place de Staline aurait peut-être dû relire cette histoire...
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FIN pic.twitter.com/ul3zCBRcsx

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022

Pour en savoir plus, je recommande ce formidable livre pic.twitter.com/JkzpwalytE

— Alexis Karklins-Marchay 🇫🇷+🇺🇸 (@alexiskarklins) March 21, 2022