Le 12 octobre 2021 :
Vingt-troisième jour d'audience
Procès - Jour 23 :
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— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 12, 2021
L'audience est reprise
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— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 12, 2021
#procès13novembre Jour 23
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Aujourd'hui, 15 auditions de parties civiles, qui étaient dans la fosse ou au bar dans la salle du Bataclan le 13-11-15, sont prévues.
Bataclan : audition de Jérôme
#13novembre
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Jérôme, partie civile:"Je me trouvais au Bataclan avec 7 de mes amis. On a loupé la 1ere partie du concert, on avait bu un verre". Ils sont ensuite allés dans la salle de concert. "Entre le bar et les premières marches pour descendre dans la fosse".
Jérôme : "on se trouvait entre le bar et les premières marches pour descendre vers la fosse. Tout était festif, les gens étaient dans une ambiance vraiment bon enfant, jusqu'à ce qu'on entende trois détonations qui ont l'air d'être un problème d'enceinte. Et puis une rafale."
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
#13novembre
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Jérôme, partie civile:"Un des terroristes a commencé à nettoyer, quand je dis nettoyer, ça veut dire tirer. Il s'approchait calmement, et méthodiquement il tirait. Je l'ai entendu dire :"chut".Il a tiré sur deux de mes amis, derrière moi il a rechargé sa kalachnikov"
#13novembre
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Jérôme, partie civile:"Ce bruit là, je m'en souviendrai toujours, "Chlak, chlak". Entre les tirs, aucun son, comme dans une cathédrale. Chose incroyable alors que des gens agonisaient, souffraient. Il a touché mes deux amis sur ma droite.
Jérôme : "cette personne qui a crié "il va au 1er étage" a sauvé des centaines de gens. Et donc il faut vraiment la remercier. On savait qu'on avait un laps de temps réduit pour sortir de là. Deux de mes amis étaient touchés, un autre qui fait 1,95m était comme de la guimauve".
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#13novembre
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Jérôme, partie civile:"On s'est levé, les premières images c'est des rigoles de sang, des corps, des gens qui marchent les uns sur les autres. C'est un effet de foule impressionnant"
Jérôme détaille les blessures de ses amis blessés ce soir là : "il y en a un qui a pris trois balles, dans le bras, deux dans le poumons. Et un autre à deux centimètres de la moëlle épinière, qu'on n'a pas pu enlever. Donc il est suivi pour voir si la balle ne se rapproche pas."
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
Jérôme : "j'ai passé ma vie à travailler [comme trader ndlr] et ces personnes m'ont volé une partie de ma vie. Depuis je n'ai pas retrouvé de travail, je suis à charge pour ma mère. Quand vous gérer de l'argent, les gens ont peur que vous pétiez un câble à un moment ou un autre."
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
Jérôme : "dès que j'envoie des lettres de motivation, ça me revient négativement. J'ai expliqué que j'étais au Bataclan. Mais la société est un peu méfiante disons."
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Bataclan : audition de Sophie
#13novembre
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Sophie, partie civile (elle lit un texte) :"Je me rappelle des coups de feu que j'ai pris pour des pétards, les cris". Sophie est blessée par balles.
Sophie explique avoir attrapé sa veste pour couvrir ses tatouages "pour ne pas attirer l'attention". "J'ai vu un monticule de chair sur ma jambe. C'est là, que j'ai compris que j'étais blessée".
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#13novembre
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Sophie, partie civile se souvient aussi de ce jeune garçon qui est mort à côté d'elle. "Ce garçon c'était Pierre Innocenti. Ce garçon on s'en est servi comme d'un sac pour nous protéger". (elle pleure).
Sophie raconte aussi ce coup de fil à la cellule psychologique, un jour où de retour à Paris, elle ne se sent pas bien. "La personne m'a raccroché au nez en me disant de me rappeler quand je serais calmée, parce que je n'arrivais pas à parler."
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#13novembre
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Sophie décide d'aller voir 1 psy, un ponte. Il s'est endormi dans je lui parlais,quand je lui disais que j'ai vu des jeunes de mon âge en tuer d'autres. Quand je lui ai dit qu'on avait pris une victime pour la mettre sur nous pour nous protéger" dit-elle effondrée.
Sophie détailles ces mauvaises expériences avec psy : "celui qui m'a conseillé de regarder des films de Charlie Chaplin pour me calme", "celui qui me demandait le remboursement de la sécu à chaque début de séance", "celle qui s'est effondré en larmes et que j'ai du consoler".
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#13novembre
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Sophie, partie civile, explique que la vie à Paris est devenue impossible : le bruit, le monde, les transports. Elle a quitté la capitale.
#13novembre
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Sophie, partie civile : "Mon innocence est morte au Bataclan le 13-11-15"
Sophie, en larmes : "ma fille c'est mon oxygène. Mais j'ai aussi peur pour elle, tous les jours. J'ai peur de comment je vais lui expliquer ma cicatrice sur la jambe, comment je vais lui dire."
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 12, 2021
Sophie, partie civile : "J'attends de ce procès que justice soit rendue, que ces bourreaux soient condamnés (...) J'espère qu'un jour la colère pourra s'apaiser"
Sophie : "j'espère qu'un jour la colère pourra s'apaiser. Même si les provocations des accusés ne nous aident pas. Mais nous avons prouvé que nous sommes profondément au-dessus de lui."
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
#13novembre
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Me @samiamaktouf avocate des parents de Pierre Innocenti dit à Sophie qu'elle n'a pas à "supporter une quelconque culpabilité". "Ils sont heureux de savoir que vous avez rigolé avec leur fils avant sa mort. Vous avez eu ensuite un geste de survie, c'est normal"
Témoigner sera "la dernière étape de sa reconstruction"https://t.co/WLUIXmV1Wt
— Yahoo Actualités (@YahooActuFR) October 12, 2021
Bataclan : auditions de Shaili
Shaili : "le 13 novembre, je suis allée attendre de la salle vers 13h ou 14h. J'ai passé un long moment à parler avec le chanteur des Eagles of Death Metal, Jessie Hugues, du livre que j'étais en train de livre : la Métamorphose de Kafka."
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
Shaili ne réalise pas tout de suite ce qu'il se passe jusqu'à ce qu'elle se retourne et voit : "un homme qui se tient la tête et un bout de cerveau" mais aussi "cet homme qui se tient debout, qui ressemble à un robot, inhumain, il n'y a pas d'autre expression".
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
Shaili : "je me dis que ça fait un moment, qu'ils vont bien finir par ne plus avoir de munitions. Mais ça continue. Je reste en boule. J'ai abandonné. A un moment, il y a un second mouvement de foule, je saute par-dessus de la barrière. Je sens sous moi les corps inertes".
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
#13novembre
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Shaili e retrouve dans la cave d'un immeuble après être sortie de la salle. "Je fais une crise de panique incontrôlable, la première d'une longue liste. J'essaie de rouler un cigarette mais je n'y arrive pas (...) J'ai continué ma nuit a explosé, reexplosé"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 12, 2021
Shaili, partie civile: "J'ai choisi consciemment et sciemment de choisir l'alcool pour faire tampon. Pendant plusieurs fois je ne mangeais presque plus, c'était une ou deux bouteilles par jour, et après l'accoutumance."
Shaili : "on nous dit d'être résilient, de vivre pour les morts, de profiter de la chance qu'on a d'être en vie. Excusez-moi mais moi ma vie, ils l'ont tuée. Je n'ai pas choisi de vivre dans les larmes desquelles je suis depuis six ans."
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#13novembre
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Shaili, partie civile: "Le monstre que l'on fantasme sous le lit, il existe en fait".
Shaili : "j'ai des sautes d'humeur aberrantes. Je suis explosive, irritable, irrégulière. Ce qui m'empêche de reprendre des études. Aujourd'hui, les gens que je connaissais ont des masters, des boulots, certains font des bébés."
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
Shaili : "j'arrive à peine à payer le loyer de mon cocon de 15 mètres carrés. Je n'arrive pas toujours à manger à ma faim. A ce jour, les seules choses qui m'apportent un peu de réconforts sont le petit chaton que j'ai adopté et mon groupe de musique."
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
Shaili dit des accusés : "je sais pertinemment qu'ils ne seront jamais désolés, qu'ils sont malades. Ces gens ne changeront pas. Quand on est dans le faux en étant persuadé d'être dans le juste, c'est irrécupérable. C'est le plus difficile à accepter."
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 12, 2021
Shaili, partie civile: "Je sais qu'ils ne seront jamais désolés, qu'ils sont endoctrinés (...) Ces gens ne changeront pas, leur logique est biaisée, il n'y a pas de réhabilitation possible"
En réponse à la demande de Shaili de pouvoir écouter l'enregistrement de l'attaque, le président précise : "l'audio est assez difficile à soutenir. La retranscription existe à la cote 9200".
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
Mais pour Shaili, le texte "ne permet pas de retrouver les souvenirs".
Bataclan, : audition de Guillaume
#13Novembre Guillaume, partie civile :"j'ai été sauvé in extremis par le commissaire de la Bac Nuit et son collègue. Sans eux, je ne serais probablement pas ici."
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 12, 2021
Guillaume : "c'était assez marquant parce qu'on s'attendait à quelque chose de plus professionnel.
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
Il commence à s'exciter et me dit : "lève-toi sinon je te mets une balle dans la tête." Donc je me lève, je me retrouve sur la scène, les bras en l'air."
#13Novembre Guillaume, partie civile : Je suis alors les mains en l'air, tenue en joue par le terroriste. Il me demande d'aller relever une vieille personne accroupie. Le terroriste me dit : aide ce fils de pute à se relever, on va voir s'il est mort"
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 12, 2021
Guillaume : "mais le terroriste du balcon ne semble pas d'accord, il me dit : "couche-toi, où je te tire une balle dans la tête".
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
A ce moment-là, j'ai vu deux ombres, j'ai vite compris qu'il s'agissait de policiers, je ne saurais pas dire pourquoi."
Guillaume : "j'ai vite compris que leurs tirs visaient le terroriste qui me tenaient en joue. J'ai profité de cette fenêtre pour sauter et m'enfuir de la salle. En m'enfuyant, j'ai entendu l'explosion et j'ai senti le souffle de l'explosion dans les jambes."
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
#13Novembre Guillaume, partie civile : "Avec le commissaire, on s'est rencontré. Ca m'a beaucoup aidé"
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 12, 2021
#13Novembre Guillaume, partie civile : "Le commissaire a été non seulement un sauveur pendant l'attentat mais aussi pour l'après." Il fait part de sa "plus haute considération pour les forces de l'ordre ce jour-là".
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 12, 2021
Guillaume se souvient de la façon de s'exprimer des terroristes : "beaucoup de gros mots, un langage assez familier, qui vient de la rue, qu'on peut entendre tous les jours." Il poursuit : "peut-être qu'il voulait organiser une mise en scène d'exécution".
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
Guillaume avait 21 ans au moment des attentats du #13Novembre
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 12, 2021
Il était alors étudiant et est aujourd'hui "en formation pour changer de profession".
Il explique n'avoir "pas vraiment" fait l'objet d'un suivi psychologique.
Au procès des attentats du #13Novembre : « Je suis celui que le terroriste tenait en joue sur la scène . J’ai été sauvé in extremis par le commissaire de la BAC Nuit et son collègue. Sans eux, je ne serais probablement pas ici. » https://t.co/GJ6MlojbLz
— Le Monde (@lemondefr) October 13, 2021
Le 11 octobre 2021 :
Vingt deuxième jour d'audience
Procès - Jour 22 : L'audience est reprise
#procès13novembre Jour 22 pic.twitter.com/Gx869xshLM
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
#procès13novembre Jour 22
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Boyka au contrôle et à l'œuvre #gendarmerie pic.twitter.com/Bl3bTojJUs
#13novembre Semaine 6, Jour 22
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Parmi les parties civiles présentes dans la salle d'audience ce lundi, de très nombreux tours de cou rouge (qui ne veulent pas répondre aux questions des journalistes), quelques tours de cou verts. Et quelques personnes qui portent les deux.
Bataclan : audition de Maureen
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
A la barre, Maureen, partie civile, brune, habillée en noir. 34 ans aujourd'hui. "A l'époque, j'avais 28 ans, une petite fille de 7 ans, j'étais mariée, assistante maternelle"
Elle est allée au concert avec son mari et la maman d'un enfant qu'elle gardait.
Maureen : "Mon mari me dit : mets-toi au sol, fais la morte". Maureen voit les yeux effrayés de son mari. Ne comprend pas ce qu'il se passe. La jeune femme à côté d'elle tombe. "Un liquide se met à couler au sol"#13Novembre #Bataclan
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
#13novembre Maureen, partie civile, parle tout bas, surtout à la fin de ses phrases. "Il tire au sol, plusieurs fois. Je sens une brûlure à l'arrière de mon mollet mais je suis tellement tétanisée que je suis incapable de dire si je suis touchée ou pas"
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
#13novembre Maureen, partie civile: "Avec mon mari on s'est demandé si on rentrait chez nous, au moins un des deux, ou si on essayait d'aider. Il y a des choix qui sont terribles à faire. Je suis partie. Je me suis retrouvée à l'extérieur"
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
#13novembre Maureen, partie civile: "Puis je vois des messages des gens qui cherchent, les uns les autres. Je vois tous ces messages un peu dans tous les sens et je me dis que moi j'ai envie de savoir si la fille à côté de moi s'en est sortie"
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
#13novembre Maureen, partie civile: "On a commencé à se voir, à se revoir les uns les autres. A chaque fois on est heureux, c'est un pas de plus pour avancer alors que tout nous tire vers le bas. "
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
#13novembre Maureen, partie civile:" Ca devient une association qui ira jusqu'à regrouper 700 personnes (@lifeforparis) . Nous victimes nous avons traduit ds documents pour les étrangers, organiser des tables rondes, les commémorations"
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Maureen s'est investie pendant un an dans @lifeforparis et "un matin, mon corps a lâché". "Mais ensemble, on peut réussir à faire des choses, essayer de maintenir cette humanité qu'on a (aussi) vue ce jour-là" #13Novembre #Bataclan
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
#13novembre Maureen,partie civile:"Après il faut réunir les morceaux pour créer autre chose. (..) Même encore aujourd'hui, c'est une lutte au quotidien. Avec cet événement, on a tous pris perpétuité. Ce sera toujours là quelque part. Il nous faut aménager notre peine, au mieux"
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Maureen : "Je me suis demandée comment des hommes pouvaient" faire ça ? Je suis peut-être naïve de croire encore en l’homme, mais je veux le rester, naïve.
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Je ne me considère pas comme mécréante, parce que je crois."#13Novembre #Bataclan
Bataclan : audition de Richard
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Richard, partie civile, chemise noire, tour de cou rouge, cheveux très courts bruns, petit bouc:" Le 13 novembre 2015, c'était un jour joyeux, parce qu'il y avait un concert (...) Lorsqu'on va à un concert, il y a du civisme, une communion.
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Richard, partie civile : "Un concert, un live c'est la vie Malheureusement ce soir-là, le live allait symboliser la mort"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Richard, partie civile : C'était une bien mauvaise idée, je me suis pris une balle dans la jambe. La douleur irradiait ma jambe et je ne pouvais plus rien faire. J'ai décidé de faire le mort, j'essayais de ne plus respirer. Le temps m'a paru interminable.
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Richard, partie civile : On parle d'odeur de poudre et de sang mais en fait c'est l'odeur de la mort. Cette odeur qu’on ne connaît pas, et qu’on souhaite ne jamais ressentir"
Richard : "J’ai compris que je n’avais plus d’emprise sur ma vie". Il est alors persuadé qu'il va mourir. Regrette de ne pas avoir "dit au revoir à ma femme et mes filles" juste avant le concert #Bataclan #13Novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
A la barre au @procès13Novembre, Richard est très sobre et très ému, mains dans les poches, émotion contenue tant qu'il peut.#13Novembre #Bataclan
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Richard, partie civile : "Là je me suis affalé. Près de moi se trouvait Laurent, il avait l'ai mal en point (...) Je me suis retrouvé spectateur du spectacle du chaos, des personnes transportées sur des barrières, des diagnostics sur les blessés"
Richard dit à la barre, au bord des larmes "la culpabilité d'être revenu sans Stéphane et Frédéric", ses amis.#Bataclan #13Novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Richard explique aussi sa culpabilité "vis-à-vis de ce couple" qu'il n'a pas pu aider. Culpabilité aussi de sa famille car l'après est difficile : "c'est plus une vie, c'est une survie". Sa fille est toujours inquiète, lui demande :"tu rentreras ce soir ?"#Bataclan #13Novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
#13novembre Richard explique pourquoi il a voulu témoigner.
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Richard, partie civile : "je tiens à rappeler à Stéphane et Frédéric que je ne les oublie pas, aux autres victimes que je ne les oublie pas..."
Bataclan : auditions de Benjamin
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Benjamin, partie civile, chemise bleu, brun, yeux noirs, barbe moustache, tour de cou rouge :"Pendant de nombreuses années j'ai cauchemardé que je les torturais à mains nues et je mourrais à la fin"
Benjamin est près du bar au début de l'attaque et se réfugie dans les toilettes. "Comme il y avait pas écrit WC, il pense que c'est un local technique. Je pète les néons", il pense s'en servir comme une arme.#13Novembre #Bataclan
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Benjamin, partie civile : Alors je sors, Je tombe face à Mostefaï et un autre, je suis avec Julie. Il me dit calmement, t'enfuis pas, je te tue pas". "Je rigole", ça lui semble tellement incroyable
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Benjamin, partie civile :"La fille est grièvement blessée, elle a une énorme plaie et répète :"il a dit qu'il tirait pas, il a dit qu'il tirait pas"
#13novembre Arrive la BRI.
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Benjamin, partie civile : "J'ai parlé avec les gens de la BRI à travers la porte, j'ai ouvert la porte" (...) Quand je fais un pas, un policier me pointe son pistolet sur la tempe. Je me dis que je vais mourir comme un con sur un faux mouvement"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Benjamin, partie civile : "On se retrouve rue Oberkampf. Je vois des gens qui filment, j'ai envie de les insulter." Il finir comme d'autres "dans un hôpital de campagne".
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Benjamin, partie civile : "Je fais un post sur Facebook pour mes proches. Je suis persuadé que ça n'est pas fini. Je pars au 36 et quand je rentre j'ai le plaisir de trouver les journalistes devant chez ma mère"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Benjamin, partie civile, aux accusés :Il n'est jamais trop tard d'avoir un peu de courage et de demander pardon au victime C'est important le courage. Avoir une arme c'est une chose mais dans la vie, c'est important le courage" cc @LCI
Benjamin, survivant du #Bataclan, dit des accusés : "Ils vont passer leurs vies à parler aux murs et nous à se réparer, on est vivants" #13Novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Benjamin, partie civile, indique avoir reçu "des menaces de mort". "des sympathisants de Daech qui lui ont écrit sur Facebook des messages comme : 'on va te retrouver on va te tuer" cc @LCI
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Benjamin, partie civile : Je n'étais pas très chaud pour avoir mon nom et mon prénom cités. Je connais beaucoup de personnes qui ne viennent pas témoigner car elles ont peur que leurs noms soient cités. C'est dommage. cc @LCI
Bataclan, : audition d'Alix
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
A la barre, Alix, cheveux blonds ondulés, tour de cou rouge, t-shirt Eagles of death metal: "Je suis un petit peu impressionnée. C'est une opportunité que j'attends depuis 6 ans. On m'a imposé une vision du monde un peu malade, je voulais rééquilibrer les choses"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Alix partie civile : "Je me suis demandée si celui qui a perdu son frère y pensait parfois. Je sais plus si ça sert à quelque chose, ça n'a pas l’air de leur monter au cerveau"
Alix : "Dans mon souvenir, c'était très silencieux, je sens juste cette odeur de brûlé, et quelqu'un me parle d'une prise d'otages, pour moi, ça ne veut rien dire"#Bataclan #13Novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Alix voit un 1er terroriste : "j'ai pas envie de le nommer", elle se dit qu'il est jeune, peut-être 22 ans, et pasl'allure d'un djihadiste, et elle pense à un extrémiste religieux, puis elle entend parler de #Syrie et François Hollande, alors "je comprends que c'est #Daech"
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Alix, partie civile dit qu'elle a trouvé pathétiques les terroristes quand ils ont dit qu'il fallait s'en prendre à @fhollande pour ce qu'il avait fait en Syrie. "J'avais l'impression qu'ils récitaient un texte qu'ils avaient appris"
Alix : "On se réveille un matin et on sait pas que c'est le jour de notre mort, je me suis dit ça. Après je me suis demandée si j'allais avoir mal. Après j'ai pensé à ma famille, mon frère et mes deux petites soeurs dont je suis très proche "#Bataclan #13Novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Alix : "J'ai commencé à me calmer, il caressait le bas de mon dos, je me suis dit que les choses se passaient dans les meilleures conditions, qu'on allait mourir ensemble, j'étais résignée"#Bataclan #13Novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Alix, partie civile : "C'est horrible ce que je vais dire mais à chaque balle je me suis dit : 'pourvu qu'elle soit pour quelqu’un d'autre', ni pour moi, ni Cédric (son petit ami de l'époque), ni pour Flora et Thibault (ses amis)"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Alix, partie civile:"je ne suis pas la belle personne, pas comme tous ces gens qui ont aidé d'autres gens" Elle indique avoir dit: "ta gueule" à son voisin blessé, pour que les terroristes ne les repèrent pas. "J'ai même pensé à l'assommer" dit-elle.
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Alix, partie civile : "Je ne voulais qu'une chose, ne pas être un boulet, ne pas tomber pour que l'on ait à me ramasser. (...) En passant les portes qui mènent à la sortie de secours, je glisse dans une marre de sang, un torrent de sang"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Alix, partie civile : "Je me dis c'est trop bête, je vais mourir piétiner. Quelqu'un me relève, j'ai même pas dit merci. J'enjambe des personnes au sol, je cours vers la sortie de secours"
Alix réussit à s'enfuir, son compagnon aussi, retrouve ses amis dehors, et voit boulevard Richard-Lenoir une porte qui s'ouvre, "une petite grand-mère qui faisait un dîner avec ses petits-enfants". Alix remercie tous les riverains du #Bataclan qui ont aidé le #13Novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
#13novembre Les blessés sont évacués.
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Alix, partie civile,: "Moi j'ai passé la soirée avec un couteau derrière la porte. On était dans le noir. Moi j'étais sûre qu'ils allaient revenir, qu'ils n'avaient pas fini le travail. On ne voulait pas qu'ils sachent qu'on était là"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Alix, partie civile, se souvient avoir aperçu à un moment de la soirée son image dans un miroir et ne s'être pas reconnue. "J'avais les pupilles dilatées par la peur. J me suis dit : 'qui c'est cette fille?'C'était pas moi".
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Alix, partie civile, se souvient aussi d'une femme qui en passant à côté d'eux a dit: "On est avec vous".
Alix: "On n'est pas une équipe de foot, je crois que les gens avaient pas compris en fait"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Alix, partie civile : "Eux ils ont échoué pour moi, ils ont voulu insuffler la peur, moi aujourd'hui c'est pas la peur qui me gouverne, ça va être le moment cul-cul mais c'est l'amour qui me gouverne"
Bataclan, : audition d'Arnaud
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Arnaud, partie civile : "Je résidais dans l'Eure, j'étais venu avec ma compagne elle aussi commissaire. On avait prévu un week-end à Paris"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Arnaud, partie civile : "A l'époque j'étais armé en permanence mais pas ce soir-là car le cadre légal ne me le permettait pas"
Arnaud, commissaire : "pour ma part, j'avais repéré une issue de secours, on essayait de se rapprocher de la sortie avec ma compagne au moment où ils rechargeaient, mais j'ai pris une balle, je l'ai sentie me traverser et j'ai perdu le contact avec mes jambes"#Bataclan
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Arnaud, commissaire : "J'ai dit à ma compagne, que j'étais cuit, j'étais un peu perdu"#13Novembre #Bataclan
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Arnaud, partie civile : "Pour moi a commencé la 2e phase du massacre de masse, après les rafales dans le tas. J'ai commencé à faire le mort. Mon témoignage ne remonte alors que ce que sur ce que j'ai entendu. "
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Arnaud, partie civile : Arnaud, commissaire : "J'ai pensé, comme tous ceux qui ont été blessés, à mes proches, à mes enfants, à mon enterrement".
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Arnaud, partie civile, commissaire: "Je suis resté bloqué dans l'escalier assez longtemps. J'ai commencé à paniquer. Je n'avais aucun moyen pour me défendre, lui attraper les pieds si j'en croisais un"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Arnaud, partie civile, commissaire: "Je leur ai dit qui j'étais, que j'étais policier, que les terroristes étaient trois. Ensuite mes collègues de salut m'ont sorti du hall d'accueil. J'ai été pris en charge par les pompiers"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Arnaud, partie civile, commissaire: "J'ai été évacué vers l'hôpital Percy. J'ai failli flancher. J'ai pris une salle balle, dans le dos, quand j'étais couché sur des gens morts ou vivants, je ne sais pas. "
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Arnaud, partie civile, commissaire: "Je n'ai pas de sensibilité dans les jambes mais par contre j'ai un fond douloureux. (...) Il a fallu procéder à une chirurgie destructrice pour apaiser des douleurs".
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Arnaud, partie civile, commissaire: "Je suis ulcéré d'entendre des lâches qui ont tiré sur des innocents. En plus d'être des lâches, ce sont des pleurnichards"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Arnaud, partie civile, commissaire: "Et il faut passer un message dur à ce qui sont dehors et qui pourraient être amenés à filer un petit coup de main à des types comme eux. "
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Arnaud, partie civile, commissaire: "Le commissaire de la BAC et son équipier, qui étaient en service certes, ont pu neutraliser un des terroristes et sauver des vies, dont la mienne"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Arnaud, partie civile, commissaire: "J'ai pas eu ma chance, on s'est fait massacrer. On n'a pas pu se défendre et ça je le vis mal". Il indique qu'avec son arme il aurait pu se défendre et défendre les autres.
#13novembre Me Marie Violleau, avocate de Mohamed Abrini rejoint ce que vient de dire son collègue de la défense.
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
#13novembre Me Marie Violleau, avocate de Mohamed Abrini indique que "les gens qui viennent à la barre sont d'une dignité absolue. "
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
#13novembre Me Marie Violleau, avocate de Mohamed Abrini: "N'est-on pas en train d'ajouter du drame au drame. Le débat politique n'a rien à faire ici"
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Le président agacé: "c'est vous qui avez amené le débat politique ici"
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Me @MartinMechin veut reprendre la parole et hausse le ton. Le président s'agace, n'aime pas le ton de l'avocat, et menace de faire appel au bâtonnier.
#13novembre
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Me @MartinMechin veut reprendre la parole et hausse le ton. Le président s'agace, n'aime pas le ton de l'avocat, et menace de faire appel au bâtonnier.
Bataclan : auditions de Carine
Puis est arrivée à la barre Carine. Compagne de Guillaume Barreau Decherf, "mort dans le passage St-Pierre Amelot" le #13Novembre2015
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
#13novembre Voici le texte lu ce soir à l'audience par Carine, compagne de Guillaume Barreau Decherf décédé le 13-11-15 près du Bataclan. Je n'ai pas eu le temps de le relayer à l'audience. pic.twitter.com/uUvGIi3JyC
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) October 11, 2021
Carine : "Guillaume était journaliste, et spécialiste de rock. Il avait écrit son dernier article pour les Inrockuptibles, sur les Eagles of Death Metal, pour annoncer le concert du #13Novembre".#Bataclan
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Carine : "Je voudrais juste commencer par vous citer cette phrase d’Albert Camus : “Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.”"#Bataclan #13Novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Carine lit donc, ce texte "détourné" : "Ils sont d'abord venus attaquer des militaires, et je n'ai rien dit, parce que je ne suis pas militaire.
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Puis ils ont tué des enfants et des parents juifs, et je n'ai rien dit, parce que je ne suis pas juive". #procès13novembre
Carine : "Ils ont tué des policiers, et je n’ai rien dit, je ne suis pas policière.
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Ils ont égorgé un prêtre et des fidèles, et je n’ai rien dit, je ne suis pas catholique".#procès13novembre
Carine : "Et normalement le texte initial se termine par cette phrase : ”Puis ils sont venus me chercher, et il n’y avait plus personne pour me défendre... ”#procès13novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Carine : "Aujourd’hui, c’est moi qui suis là, par hasard, partie civile dans ce procès, parmi tant d’autres, parce que mon compagnon, le père de mes petites filles a pris une balle au mauvais endroit au mauvais moment, et qu’il n’est plus là".#13Novembre #Bataclan
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Carine : "Alors que nous ayons perdu des êtres chers, que nous soyons meurtris dans nos chairs ou dans nos âmes, toute cette souffrance ne se résoudra pas avec ce procès, même s’il est indispensable.#procès13novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Carine : "Il ne faut rien leur céder : ni notre musique, ni notre art de vivre, ni notre joie d’être ensemble, ni notre éducation, ni notre laïcité, ni nos lois, ni notre République".#procès13novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Carine : "Ces hommes qui sont dans le box ne m’intéressent pas. Je m’adresse à leurs complices, à tous les complices des idées islamistes, qui sont nombreux dans notre société ouverte. Bien au-delà de ce procès, c’est le tribunal de l’Histoire qui vous jugera"#procès13novembre
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Dates clés des neuf mois du procès :
Le député Jean-Michel Fauvergue - à l’époque chef du RAID :
"Si Dieu existe, pourquoi s'est-il mis en RTT ce jour-là ?"
L'émotion des policiers...
L'un de ces deux policiers de la #BAC75N s'était confié au micro de @franceinter https://t.co/5WqXGLJWLj
— Sophie Parmentier (@sophparm) October 11, 2021
Les #policiers sont habitués aux drames et à côtoyer la mort dans leur métier.
— Officiers et Commissaires de police (@PoliceSCSI) September 22, 2021
Lors des procès, ils revivent ces instants, mais des images, des odeurs restent à jamais gravées dans leurs mémoires.#Bataclan #13novembre https://t.co/LcrA0TZmfO
Procès du 13 novembre : le patron de la BRI revient sur l'assaut qu'il a mené au Bataclan https://t.co/VABDjo0OUo
— CNEWS (@CNEWS) September 22, 2021
Entretien avec le patron de la BRI - diffusé le 09 sept. 2021
Des instants d’éternité :
Associations d'aide aux victimes :
Site de l’Association Life for Paris, 13 novembre 2015.
Site de l’Association 13onze15.
Site de L’Association française des victimes du terrorisme.
Site de l'Association Fraternité-Vérité.
Guide pour l’indemnisation des victimes d’actes de terrorisme.
Un Procès pour l'Histoire
En hommage aux victimes "les enfants paradis" de Damien Saez :
Les 130 morts des attentats du 13 Novembre 2015 sur le titre "les enfants paradis" en hommage aux victimes de Damien Saez
Cette mélodie ne me quittera jamais...
— Nadia MOSTEFA (@NadiaRoberta34) September 8, 2021
Pensées aux victimes & parties civiles... 🙏#13Novembre2015 #13Novembre pic.twitter.com/1C1nsght5A
Des visages sur des noms, ces 8 prochains mois leur sont dédiés... https://t.co/MDLv6Yo5bb
— Stéphane Bommert (@StephaneBommert) September 9, 2021
A 8H dans la Matinale Info, l'ensemble de la rédaction s'est succédé pour lire les prénoms, noms et âges des 130 victimes des attentats du #13novembre 2015.
— RCJ RADIO (@RCJRADIO) September 9, 2021
Parce qu'il nous semblait essentiel aujourd'hui de prononcer leurs noms et pas ceux des terroristes. ⚖️ pic.twitter.com/LsDAXVAJxk
" L’essence même du procès criminel, c’est le respect de la norme, l’application de la procédure pénale et le respect des droits de chacun à commencer par les droits de la défense."
— Eric Maurel - Procureur Nîmes (@procureurNimes) September 8, 2021
Jean-Louis Peries,
président du procès des attentats du 13 novembre pic.twitter.com/wvXpWyF0I6
Bataclan, un procès pour l’Histoire :
Les dessous d’un procès historique :
Épisode 1 - La préparation des victimes :
Épisode 2 - Le travail des avocats :
Épisode 3 - Une salle d’audience sur mesure :
Épisode 4 - Des débats filmés pour les archives nationales :
Elisabeth de Pourquery sur le dessin de procès : "Vous voulez être le plus juste possible et en même temps c'est votre vision (...) C'est un art sur le vif"#Europe1 pic.twitter.com/3EyzoCD8I9
— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) September 14, 2021
Les Archives nationales de Paris (France).