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#13novembre le président remercie l'enquêteur SDAT99.
"L'audience est levée, elle reprendra demain à 12h30"

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

#13novembre Cela fait désormais plus de 5 heures que l'enquêteur SDAT99 est à la barre.

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

#13novembre Mme l'avocat général au témoin SDAT99: Combien de kalachnikovs, couteaux, ceintures explosives étaient à disposition des terroristes le 13 novembre 2015?
L'enquêteur : "9 ceintures explosives,6 kalachnikovs, et 5 couteaux. "

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

Le policier antiterroriste se félicite que dans cette enquête, les auteurs aient été interpellés et identifiés, "mais aussi la structure logistique", les planques". "Enquête complète". Il dit que "c'est rare". #13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

#13novembre le président remercie l'enquêteur SDAT99 et ajoute :"tout ça a été résumé en 4 heures"

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

#13novembre L'enquêteur SDAT99 donne des chiffres pour résumer l'enquête:"5 338 PV pendant les 11j d'enquête de flagrance,542 tomes de procédure 4000 scellés, 37 gardes à vue, 2 259 auditions de témoins, 17 897 appels sur le numéro vert mis à la disposition après les attaques 1/2

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

#13novembre Le président à Salah Abdeslam : "Vous allez aussi entendre des victimes de ces attentats, des parents de victimes, même si ça vous plait pas. C'est comme ça. M. #Abdeslam, vous pouvez vous rassoir".

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

#13novembre
Le président : "M. #Abdeslam, taisez-vous. Il va falloir vous armer de patience. Pendant des semaines vous allez entendre ça, des fonctionnaires de police revenir en détails sur les attentats, même si ça vous plait pas. "

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

#13novembre
A ce moment, Salah #Abdeslam recommence à crier depuis le box. Nous n'avons pas entendu en salle de retransmission ce qu'il a dit.

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

Cela fait maintenant plus de deux heures et demie que le policier antiterroriste à la barre parle. Très vite. Et presque sans jamais consulter les notes qu'il a sous les yeux. Il est très précis. Connaît par coeur les méandres de cette enquête colossale.#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

#13novembre l'enquêteur SDAT99 à la barre rappelle que le projet d'attentat, prévu pour le 19 novembre 2015 par les terroristes à la Défense, avait pour cible une crèche, un commissariat ou le centre commercial.

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

#13novembre Enquêteur SDAT99 à la barre:
"Le 17-11-15 à 17h, Sonia confirme qu'Abaaoud est à Saint-Denis (dans un buisson) et indique qu'il envisage un attentat à la Défense" https://t.co/aQlY13VREB

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

"Découvrir Abaaoud en France serait un cataclysme", résume l'enquêteur SDAT. A ce moment-là, les enquêteurs antiterroristes ne veulent pas y croire.#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

Et l'enquêteur raconte la découverte du coordonnateur des attentats du #13Novembre, Abaaoud, retrouvé grâce à une témoin-clé, amie avec la cousine d'Abaaoud. Abaaoud que tous les enquêteurs antiterroriste croient alors en #Syrie #13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

L'enquêteur parle de la traque de Salah #Abdeslam, qui a quitté Paris puis Montrouge pour la Belgique le 14 novembre 2015.
"Nous sommes inquiets de savoir s'il ne va pas repasser à l'acte"#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

#13novembre Enquêteur SDAT99: "Le 13 novembre, 3 fusils mitrailleurs ont tiré sur les terrasses à 161, 156 et 186 reprises"

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

#13novembre Enquêteur SDAT99: "Des premiers éléments étaient recueillis sur l'armement et les ceintures explosives, ceintures explosives en deux parties, ventrales et dorsales" 1 ou 2 kilos d'explosifs pour chaque charge", des" sacs-poubelle pour tenir"

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

L'enquêteur SDAT précise que "250 étuis de cartouches 7.62" ont été découverts, 15 chargeurs de kalachnikov, au #Bataclan#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

#13novembre Enquêteur SDAT99:"Au total, 8.000 renseignements relatifs à cette soirée (du 13 novembre) seront exploités par les enquêteurs"

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

#13novembre Enquêteur SDAT99: "Nous avons fait ds constatations sans précédent sur huit scènes de crimes (...) Le plan attentat était déclenché"
Plusieurs priorités : "dénombrer les victimes de ces attentats, les identifier, et recueillir leurs témoignages"

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

L'enquêteur antiterroriste parle "d'attaques inédites et
sophistiquées" le #13Novembre 2015. Avec des terroristes "projetés de #Syrie", "avec une base arrière en Belgique". Terroristes"passés à l’acte "en 37 minutes".

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

L'enquêteur SDAT parle et Salah #Abdeslam se met à crier dans son box. On n'entend pas ce qu'il crie. Le président lui laisse le micro coupé. Le président : "Monsieur Abdeslam, vous vous taisez sinon, je vous fais sortir du box"#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

#13novembre On demande au témoin de parler plus lentement. SDAT99 reprend : "Le 12 novembre 2015, les services de l'État font déjà face à une menace grave et imminente.."

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

L'enquêteur antiterroriste dépose à la barre sans donner son nom. Mais il a retiré son masque. Parle devant les accusés qui l'écoutent dans le box#13Novembre2015

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

#13novembre A la barre à présent, un enquêteeur de la sous-direction anti-terroriste (SDAT) (identité SDAT99, commissaire de police en poste à la SDAT de 2015 à 2019). Chemise sombre, chemise cravate: "Le but est de pouvoir vous exposer une présentation générale de l'enquête"

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

Le président de la cour prévient qu'il le redira, avant visionnage et écoute, notamment pour les personnes qui suivent le procès via la webradio#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

#13novembre L'audience reprend, après 45 minutes de suspension.
Le président: "Bien. Avant de faire entre le 1er témoin, quelques précisions concernant l'organisation de l'audience, notamment l'aspect visionnage de vidéos et de photos"

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

Le président de la cour, Jean-Louis Périès : "On a parlé de normes, j’ai été le premier à en parler". Le président précise qu'il a la police de l'audience, et qu'il y a une "règle sacrée : la défense a la parole en dernier". #13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

Un des 3 avocats généraux souligne qu'avec plus de 300 avocats de parties civiles, voulant poser des questions à 14 accusés, 15 experts, 131 témoins, "il est permis de douter que cet usage soit envisageable dans un tel procès" #13Novembre
Inversion des tours de parole préférée.

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

La cour est en train de discuter la question du tour de parole pour les questions posées aux accusés. Les trois magistrats du parquet national antiterroriste commenceraient. Ce qui n'est pas l'usage traditionnel. L'usage : d'abord la parole aux parties civiles.#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

Le lecture du rapport avec les charges qui pèsent sur les 20 accusés est maintenant terminé.
Cette lecture des faits et des charges aura duré au total près de dix heures, vendredi, et aujourd'hui.#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

Dans leur grand box de verre, les 11 accusés jugés détenus écoutent en silence, tout comme les 3 accusés jugés sous contrôle judiciaire et assis sur un strapontin, juste derrière leurs avocats. Beaucoup d'accusés ont les bras croisés, d'autres sont têtes baissées.#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

#13novembre
Le profil des accusés et les qualifications retenues à leur encontre :https://t.co/JwdzFbV0PQ

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

#13novembre Le président : "Nous allons achever la lecture du rapport avec la qualification des faits qui sont reprochés aux accusés, ceux sont les 2 assesseurs qui finiront cette lecture."

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 13, 2021

L'audience doit reprendre dans un instant, devant la cour d'assises spécialement composée et présidée par Jean-Louis Périès. Tous les accusés sont arrivés dans le box. 20 jugés, 14 présents, 3 sous contrôle judiciaire. Salah #Abdeslam discute avec ses avocats.

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 13, 2021

▶️ ECOUTEZ - Marc Trévidic, ancien juge d'instruction au pôle antiterrorisme du tribunal de grande instance de Paris est l’invité de @SoMabrouk à 8h13 dans Europe Matin avec @dimitripavlenko sur #Europe1

Regardez le direct #Europe1 : https://t.co/2HBhhamDlf

— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) September 13, 2021

Marc Trévidic sur #SalahAbdeslam et le procès des attentat du 13-Novembre : "Il va peut-être parler des faits (...) Il n'a pas vu toutes les victimes, c'est à ce moment-là qu'on peut espérer qu'il se passe quelque chose (...) Sa victimisation va faire peu de poids"#Europe1 pic.twitter.com/tyQszAMbDU

— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) September 13, 2021

Marc Trévidic : "On ne sait pas où en est le salafisme en France (...) Les gens sont en phase de demi-sommeil et ça reviendra, la flamme se rallumera dès qu'il y aura une occasion sur la scène internationale"#Europe1 pic.twitter.com/LuMcHj2MRf

— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) September 13, 2021

Marc Trévidic sur Abdelhamid Abaaoud : "Depuis janvier 2015, tout remonte à lui (...) Depuis des années ,on a des groupes franco-belges qui veulent s'en prendre à la France"#Europe1 pic.twitter.com/u9PFxP1FKU

— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) September 13, 2021

Marc Trévidic sur la surveillance anti-terroriste : "On a plus de moyens qu'on en avait en 2015 (...) pour un nombre plus réduit" de personnes à surveiller#Europe1 pic.twitter.com/fCaMUMtc84

— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) September 13, 2021

Marc Trévidic sur l'idéologie "et la volonté d'imposer une vision très radicale de l'islam y compris par les armes" : "Ça reste"#Europe1 pic.twitter.com/STwn0COA2Y

— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) September 13, 2021

Marc Trévidic : "Il a quand même des efforts pour éviter que le salafisme ne se répande en France (...) Mais cela reste très mesuré"#Europe1 pic.twitter.com/qrsChkZBto

— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) September 13, 2021

Pour Marc Trévidic le rôle des musulmans dans la lutte contre l'islamisme est "le premier rôle, de prôner un islam qui est tempéré qui peut vivre dans une démocratie comme la France"#Europe1 pic.twitter.com/595iqHAhem

— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) September 13, 2021

Marc Trévidic : "Il y a une différence entre le fondamentalisme musulman et les versions plus softs de l'islam. Malheureusement, aujourd'hui, le seul islam que l'on peut voir, qui est sur le devant de la scène, c'est la forme la plus radicale"#Europe1 pic.twitter.com/epwzNX8OYl

— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) September 13, 2021

"On peut imaginer que l'approche de l'élection présidentielle et les neuf mois du procès sont des éléments qui augmente le risque d'attentat" dit @CCastaner, président du groupe #LREM à l'Assemblée nationale.

📺 @letellier_ftv @France3tv #DimPol pic.twitter.com/JRvVHbz9nY

— DimancheEnPolitique (@DimPolitique) September 12, 2021

Procès des attentats du 13-Novembre : Arthur Dénouveaux refuse d’être « une victime à vie » https://t.co/5xtB5NCrut

— Le Monde (@lemondefr) September 12, 2021

👉 @SimNasr est journaliste @France24_fr et l'auteur du livre "État islamique, le fait accompli" : https://t.co/Scu24LK1L1

— Brut FR (@brutofficiel) September 10, 2021

Président : "voilà terminé l'exposé des faits. Il sera donc donné lecture des qualifications de renvoi lundi à la reprise de l'audience à 12h30. L'audience est levée".

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

A 22h49, les forces de l'ordre qui assurent la sécurité du box des accusés sont relevées par leurs collègues. L'occasion d'indiquer qu'ils sont particulièrement nombreux: plus d'une quinzaine assis sur trois rangées, dans le box, derrière les accusés"

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Pendant la suspension, le président a autorisé les avocats à donner à manger aux accusés.
C’est alors qu’une partie civile a donné un paquet de biscuits qu’ils se sont partagés dans le box.

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Le président intervient : "bien, voilà ce qu'on va faire. Il nous reste une douzaine de page. Donc un peu moins d'une heure. On va faire une suspension. Ils vont pouvoir aller aux toilettes. Et lundi, on poursuivra avec les qualifications car cela fait 25 pages".

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Le président, visiblement très agacé par cette demande de poursuivre lundi : "moi je veux bien faire un procès sur 18 mois mais ça me semble difficile. Il faut prendre sur soi un petit peu."

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Me Kempf : "Yassine Atar me fait savoir qu'il mange à 7h40, à 10 heures et demie on lui donne une gamelle ici. Pour les accusés qui ne peuvent pas boire et manger suffisamment, il est extrêmement difficile de suivre et se défendre dans ces conditions".

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Président : "on va continuer encore un peu. On pourra peut-être faire une suspension mais sinon on ne s'en sortira pas. "
La défense souhaite que l'on poursuivre la lecture du rapport lundi.
- "J'ai 5 journées d'audition la semaine prochaine. Ca va être tous les jours pareils"

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Une avocate de la défense se lève : "je suis désolée d'intervenir. Je crois que la concentration est compliquée pour tout le monde. Je crois qu'il n'y a même plus de traduction. Ils n'ont rien avalé depuis 11 heures ce matin. Pour tout le monde cela devient compliqué".

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

La deuxième assesseure poursuit la lecture du rapport : "douze djihadistes venus de Syrie sont arrivés en 5 jours en Belgique et se sont répartis dans quatre planques. Ils auraient même été 14 sans les arrestations en Grèce de Adel Haddadi et de Mohamed Usman."

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Il est maintenant évoqué dans la lecture du rapport la vidéo réalisée par l'Etat islamique pour revendiquer les attentats du #13Novembre 2015. On y voit les membres du commando décapiter des otages. "Une grande partie des éléments de la vidéo ont été tournés avant les attentats"

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Comme il l'a fait pour les autres scènes d'attentats, le président énumère le nom et l'âge de chacune des victimes décédées au Bataclan. Cette liste comporte 90 noms. Sa lecture est très très longue. La salle d'audience est comme figée.

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Rapport du président : "... les tirs sporadiques se poursuivaient pendant une vingtaine de minutes, les terroristes visant soit des gens dans la fosse, soit par les fenêtres, des personnes blessées, des passants, des pompiers, des policiers".

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Le président poursuit son rapport sur l'attentat du Bataclan : "des tirs nourris avaient eu lieu durant les trois premières minutes de l'attaque, suivis par des tirs au coup par coup ..."

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

"En ce qui concerne l'attaque du Bataclan", poursuit le président, avant de présenter la configuration de la salle de concert. "A 21h47, trois hommes couraient vers le Bataclan provoquant un mouvement de panique"

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Au sujet de la fusillade de La Belle équipe, le président indique : "cette nouvelle fusillade s'avérait particulièrement meurtrière puisqu'on dénombrait 21 victimes sur place." Et de donner, là encore, les noms et âges de chacune des personnes assassinées.

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Dans le box, les accusés écoutent la lecture du rapport, les bras croisés sur la poitrine. Quelques uns ont la tête baissée.

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Dans son rapport, le président reprend, minute par minute le déroulé des attentats dans la soirée du 13 novembre 2015 : "à 21h16 première explosion au Stade de France porte H, à 21h20 deuxième explosion porte D, à 21h24, première fusillade sur la terrasse du Petit Cambodge ...."

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Le président entame la lecture de son rapport : "dans la soirée du 13 novembre 2015, trois équipes attaquaient dans Paris ... "

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

A procès hors norme, rapport hors norme. Sa lecture est donc prévue pour durer huit heures environ. Pour cela le président Jean-Louis Périès sera aidé de ses deux premiers assesseurs pour une lecture à trois voix.

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Les accusés sont arrivés dans le box. La salle d'audience se remplit progressivement. Les parties civiles sont venues plus nombreuses aujourd'hui pour écouter la lecture du rapport du président, exercice prévu par le code de procédure pénale avant l'ouverture des débats.

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 10, 2021

Jour 3 au procès des attentats du #13Novembre #13Novembre2015. Aujourd'hui, le président de la cour va lire le rapport des effroyables faits. 8 attentats en un soir, 130 morts, des centaines de blessés. La lecture doit durer huit heures.

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 10, 2021

Il faudrait aussi comprendre l’attitude de Salah #Abdeslam qui est liée manifestement à un grand sentiment de frustration. Il ne veut pas être perçu comme un « lâche » qui a refusé de mourir en martyr le #13nov2015👇

— Mohamed Sifaoui (@Sifaoui) September 9, 2021

Le costume est trop grand pour lui. Il compense en adoptant une attitude provocatrice d’autant plus qu’il sait que plusieurs dizaines de journalistes et d’observateurs vont relayer la moindre parole qu’il va proférer et qu’au passage il blessera les #victimes et leurs proches👇

— Mohamed Sifaoui (@Sifaoui) September 9, 2021

Il nous appartient à tous de déconstruire ses élucubrations et de faire de la pédagogie, surtout auprès des plus jeunes. Pour dire les choses simplement, #Abdeslam n’est ni un « combatant » ni un « soldat » encore mois un « héros », c’est un vulgaire criminel, lâche de surcroît !

— Mohamed Sifaoui (@Sifaoui) September 9, 2021

Voici un compte-rendu @franceinter de ce jour 2 au procès des attentats du #13Novembre 2015 https://t.co/ZyEZPG8aQ1

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

C. Hennetier, avocate générale : "il ne s'agit pas de minimiser ni contester, mais juridiquement, n'ayant pas été une cible au moment où les crimes se sont produits, vous n'êtes pas victime directe".
Le policier : "nous quand on est allé sur place, ça tirait encore".#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

Un policier s'avance à son tour. Dit qu'il est intervenu hors service le soir du #13Novembre 2015, rue de Charonne. Il parle d'un préjudice psychologique. "Je suis en longue maladie depuis 2016".

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

Parmi les parties civiles qui défilent en ce moment à la barre, plusieurs s'appuient sur une béquille et ont revêtu un tee-shirt rock.#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

"Bien", dit le président, "après avoir entendu ces interventions, tous ces débats auront lieu le lundi 4 octobre", jour où aucune audience n'était prévue initialement. Débats sur la recevabilité repoussés donc.#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

Salah #Abdeslam continue à crier dans le vide.
Le président, calme et ferme : "Je vous rappelle que vous avez eu 5 ans pour vous expliquer, et vous n'avez fait de déclarations, c'était votre droit le plus strict, ce n'est pas le moment, c'est un débat technique".#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

Salah #Abdeslam crie. Le président s'oppose, avec fermeté. "Monsieur Abdeslam, on verra ça ultérieurement !" Et le président de la cour coupe le micro de l'accusé Abdeslam qui continue à parler sans qu'on ne l'entende.#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

Le président Périès parle d'une voix particulièrement posée, avec un petit accent chantant. @ChPiret avait fait le portrait @franceinter de ce magistrat d'expérience. https://t.co/drnMQhhcMz

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

"Ils sont en prison et n'ont rien fait", a-t-il ajouté, avant que son micro ne soit coupé par le président de la cour d'assises spéciale, qui a ensuite suspendu l'audience #AFP

— Agence France-Presse (@afpfr) September 9, 2021

Au jour 2 du procès #13Novembre 2015, Salah #Abdeslam, debout dans le box de verre, d'une voix forte : "La sagesse veut qu'on condamne un homme après l'avoir jugé. Nous sommes présumés innocents. Même si je ne cautionne pas votre justice".

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

Plusieurs avocats veulent déplacer ce débat sur la recevabilité, et qu'il se tienne lors d'une audience civile. #13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

Le président Jean-Louis Périès explique que l'appel des nouvelles parties civiles va se poursuivre. "A l'issue de cet appel, nous évoquerons les problèmes de recevabilité de ces questions quelles qu'elles soient"#13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos ayant frappé la France le 13 novembre 2015, a de nouveau intempestivement pris la parole pour dédouaner trois de ses coaccusés, au début du deuxième jour du procès à Paris
#AFP pic.twitter.com/u2gttc38k0

— Agence France-Presse (@afpfr) September 9, 2021

L'audience vient de rouvrir, jour 2. #13Novembre2015

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

Les accusés sont en train d'arriver dans le grand box de verre. Salah #Abdeslam s'avance vers sa place. Il se tient debout, bras croisés. Vêtu aujourd'hui d'un sweat blanc et noir à liseré rouge. Porcès #13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

Voici la cour d’assises spéciale, présidée par Jean-Louis Péries, dessinée par Elisabeth de Pourquery #proces13novembre pic.twitter.com/rINgqj7sLp

— Catherine Fournier (@cathfournier) September 9, 2021

Pour retrouver le compte-rendu @ChPiret du jour 1, c'est ici. https://t.co/ZlD2js6EBi

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 9, 2021

#Proces13novembre Jour 1 : Une première journée presque intégralement consacrée à l'appel des parties civiles et marquée par deux interventions grotesques et méprisantes de Salah Abdeslam https://t.co/Fc6qiel7hl

— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) September 9, 2021

Salah Abdeslam le doigt levé en direction du président, au sujet de ses conditions de détention : “ça fait six ans qu’on est traité comme des chiens !”.

Une voix dans le public : “parce que t’es un porc !”.#proces13novembre

— William Molinié (@WilliamMolinie) September 8, 2021

"Les débats sont ouverts" conclut le président. Avant de commencer l'appel des parties civiles. Deux jours y seront consacrés. D'abord pour les 1800 parties civiles déjà constituées. Puis, demain, pour les victimes qui souhaiteraient se constituer parties civiles à l'audience.

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 8, 2021

Les autres co accusés présents ont décliné leur identité sans difficulté. Le président rappelle maintenant l'identité des absents. Morts pour la plupart. Notamment les frères Clain. Voix de la revendication du #13novembre 2015

— Sophie Neumayer (@SophieNeumayer) September 8, 2021

Le président appelle Yassine Atar, petit frère d'un commanditaire présumé -Oussama Atar, présumé mort en #Syrie. Atar répond aux questions de la cour sur son identité.

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 8, 2021

Debout face à la cour d'assises spéciale, Salah #Abdeslam porte une barbe noire très épaisse. Il est tout de noir vêtu. Le président de la cour d'assises spéciale lui demande son métier. "Je suis combattant de l'#EI" répond Salah Abdeslam.
Procès #13Novembre #13Novembre2015

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 8, 2021

Salah #Abdeslam se lève pour décliner son identité. Avant cela il fait reference à son Dieu et refuse de décliner les identités de ses parents "ils n'ont rien à faire ici" profession :"J'ai quitté toute profession pour devenir un combattant de l'état islamique"

— Sophie Neumayer (@SophieNeumayer) September 8, 2021

Le président : "Monsieur Abdeslam, levez-vous s'il vous plaît !"
"D'abord, je tiens qu'il n'y a pas de divinité à part Allah et que Mohamed est son messager" répond Abdeslam.#13Novembre2015
Il poursuit : "Je m'appelle Abdeslam Salah".

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 8, 2021

Le président passe aux trois accusés qui comparaissent libres. . Des 14 accusés présents, seul le principal d'entre eux, Salah Abdeslam est le seul a avoir tenu d'emblée un discours de défiance vis-à-vis de la cour d'assises spécialement composée.

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 8, 2021

On a vu Salah Abdeslam parler assez longuement avec son avocate Olivia Ronen. Il est le deuxième accusé le plus proche de la cour, dans le grand box de verre. #13Novembre

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 8, 2021

C’est le procès de tous les superlatifs : près de 1800 parties civiles, 330 avocats, 9 mois d’audience, un dossier d'instruction d'1 million de pages … Le procès du #13Novembre2015 s’ouvre à 12h30 devant une cour d’assises spécialement composée @A2PRL pic.twitter.com/15Rahbi0Db

— Boris Kharlamoff (@BorisKharlamoff) September 8, 2021

L'audience est sur le point de s'ouvrir devant la cour d'assises spécialement composée. Démarrage d'un procès qui doit durer neuf mois et que nous allons vous raconter avec @sophparm
Dans la salle, il y a foule d'avocats dans le prétoire. Les accusés sont installés dans le box.

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 8, 2021

Devant le palais de justice de Paris pour le procès des attentats du #13Novembre, arrivée d’un nouvel escadron. Quartier bouclé par policiers et gendarmes depuis l’aube. pic.twitter.com/YXYS6YLoXF

— Sophie Parmentier (@sophparm) September 8, 2021

Nous sommes prêts sur @franceinter pour l’ouverture du procès des attentats du #13novembre A l’antenne dans quelques minutes et ici tout au long de la journée. pic.twitter.com/u7M787ovxj

— Charlotte Piret (@ChPiret) September 8, 2021

Conditions de sécurité maximum et périmètre très élargi à l’entrée arrière du Palais de Justice. Dans 2h l’audience doit s’ouvrir. #proces13novembre @Europe1 pic.twitter.com/IEbWGj2RVy

— Gwladys Laffitte (@Gwwla) September 8, 2021

Cette mélodie ne me quittera jamais...
Pensées aux victimes & parties civiles... 🙏#13Novembre2015 #13Novembre pic.twitter.com/1C1nsght5A

— Nadia MOSTEFA (@NadiaRoberta34) September 8, 2021

Des visages sur des noms, ces 8 prochains mois leur sont dédiés... https://t.co/MDLv6Yo5bb

— Stéphane Bommert (@StephaneBommert) September 9, 2021

A 8H dans la Matinale Info, l'ensemble de la rédaction s'est succédé pour lire les prénoms, noms et âges des 130 victimes des attentats du #13novembre 2015.
Parce qu'il nous semblait essentiel aujourd'hui de prononcer leurs noms et pas ceux des terroristes. ⚖️ pic.twitter.com/LsDAXVAJxk

— RCJ RADIO (@RCJRADIO) September 9, 2021